D’aucuns se demandent pourquoi les médias suscitent tant de haine dans notre pays ?
Tout d’abord, ce n’est pas un phénomène propre à la France, puisque la défiance est quasi-mondiale à quelques exceptions prêt. La campagne américaine de 2016 et le mandat du président Trump a d’ailleurs fait écho de ce nouveau fossé entre le peuple, d’un côté, et les médias, de l’autre.
Or, s’agit-il des médias en général ? Et bien, non. Les organes journalistiques véritablement visés par cette défiance sont ceux que l’on qualifierait de “grands médias”.

Les post-vérités, ou post-faits, relatés par ces médias-là en font effectivement des médias grands par leur malhonnêteté intellectuelle.
Or, évidemment, je ne fais ici que de prendre un certain plaisir à faire usage d’une telle boutade, puisque dans les faits, ces “grands” médias sont définis par leurs audiences et/ou leurs budgets leur permettant une large diffusion. Ainsi, ces ,édias conspués sont ceux que vous trouvez en allumant votre… TV. Quoi, vous regardez encore la TV ?!

Ce qu’il faut bien saisir sur ce fossé qui s’est creusé au fil des années, c’est que la population a vite compris que de nombreux grands médias ne faisaient que de servir la soupe au pouvoir en place. Ainsi, en France et malgré leur prétendue “orientation à gauche”, les médias ont soutenu la politique des gouvernements successifs, qu’ils soient de cette droite traîtresse ou de la gauche manipulatrice et criminelle.

Aussi, c’est surtout la diffusion instantanée des contenus, permise par les nouvelles technologies, et d’une manière cocasse par les Big Tech, qui aujourd’hui en viennent à censurer ceux qui étaient parmi leur premiers utilisateurs et amenaient une forte audience (cf. le compte Twitter de Trump).
Les internautes et le peuple, connecté, d’une manière plus générale, a pu constater que l’information qui sortait de leurs postes de TV, ou des torch… journaux de moins en moins vendus, était souvent une copie conforme des slogans et positions politiques des partis au pouvoir.
Et, en faisant la promotion constante de la parole du pouvoir, les grands médias se sont aliénés une partie croissante de la population.

Bien entendu, il faut distinguer les médias corrompus de ceux qui, malgré tout, continuent d’effectuer un véritable travail journalistique, conformément à la charte de Munich, même s’ils se comptent parfois sur les doigts d’une main (en France, en tout cas…).

Fort de ce constat, Rétablir propose des solutions concrètes afin que les Français regagnent confiance en leurs médias. Par exemple, la fin des subventions de l’État aux groupes privés (cf. nos propositions, onglet pouvoir médiatique corrompu).